mardi 25 mars 2008

Un week-end de Pâque qui ressemble à un Noël :

Jeudi soir,

Sortie du travail de bonne heure afin d’aller faire les courses avant ce long week-end qui arrive. Direction le super store et le licore store afin de faire le plein de vivre pour pouvoir fêter Pâque à Fish Lake.
En route, je propose à Ingabritt et Steve de se joindre à nous pour la fête. Commence alors l’élaboration du menu, qui s’avère laborieuse afin de contenter tout le monde (humain et moyen de cuisson primaire d’une cabane).
Pour finir, nous retenons comme plat, deux gigots d’agneaux désossés servis avec une jardinière de légume et de pomme de terre. Le tout suivi de fromages puis d’un tiramisu en dessert. Jérémie travaillant le dimanche, nous retenons la date du samedi soir. Le rendez vous est pris en milieu d’après midi afin d’aider Ingabritt dans la confection du repas…
Pour finir la soirée de jeudi, je les invites dans un restaurant / bar ou nous mangeons des sandwichs à la cote de bœufs,… Agrémenté de la traditionnelle bière locale la Yukon Gold.

De retour à la cabane, nourrissage des chiens, puis au lit pour être en forme le lendemain.

Vendredi matin,

Flemme jusqu’à plus de dix heure du matin. Et oui, c’est aussi ça la vie dans le grand nord. Puis petite ballade avec mon chien en direction des bonneville lakes. Mais au bout d’une heure cela commence à faire beaucoup pour lui donc demi-tour et retour à la cabane.
Et oui, vous n’êtes peut être pas encore au courant mais j’ai fait l’acquisition d’une petite femelle Alaska huskies. C’est pierre qui me l’a donné en échange des services que nous lui rendons (en plus des ballades qu’il nous a promis). Elle a six mois, c’est la moins farouche et folle de tous ces poppy, pas la plus grosse…et la plus câline. Elle pourrait passer des heures à ce laisser caresser. Juste un chien comme j’en ai besoins, ‘’facile à dresser’’, sage,… afin de faire face à toutes les situations en rando et en expé.
J’ai réussi à lui apprendre à s’assoire quand je dis « assit » en deux soirs. Le choix était fait. Maintenant, il va y avoir du travail pour le reste, mais elle commence déjà à venir lorsque je l’appelle et dit ou hurle « vient ici » suivant la distance qui nous sépare. Elle court après toutes les traces de bêtes quelle rencontre… d’ailleurs elle court tout le temps. Ces chiens ne doivent pas savoir marcher.
Elle est toute blanche avec juste les oreilles avec des taches marron et les yeux bleu. Je l’ai appelée Oumiak. C’est mignon comme nom pour une femelle, ça se crie bien, …
Pour l’instant elle habite encore chez Pierre le temps que je vois avec Jon où la mettre à Icy Waters et lui fabriquer une cabane (en rondin peut-être).
Il va y avoir plein de chose à apprendre, lui couper les griffe,… Aller chez le véto pour la faire vacciner, faire ces papiers, … Pour qu’elle puisse ensuite voyager (Alaska,…).

Vendredi après midi, direction la cabane à Guillaume en motoneige (cette fois), afin d’aller à la pêche sous la glace. En arrivant, celui-ci part justement pour une grosse balade en traîneau. Nous l’aidons donc à finir d’atteler et le regardons partir à grande vitesse tiré par ces douze chiens.
Nous comptions sur sa hache pour faire un trous dans la glace, mais il nous apprend avant de partir qu’elle est malade et ne tiendrait pas longtemps. Donc changement de programme. Direction la cabane à Vanier en skidoo, puis montée à pieds en direction des Bonneville Lakes. Le coin est toujours aussi joli. La vue la même mais dans les nuances blanches.
Nous attaquons la monté, droit dans la pente, quand soudain, la neige disparaît pour laisser la place au rochés, plantes, gravier… Jérémie en est tout ému !!! Cela fait près de cinq mois qu’il n’a pas vu un caillou, une plante verte… C’est confirmé, le printemps revient.
Arrivée au col ou j’ai déjà réalisé de magnifiques photos les étés précédents, un vent du violent nous attend. Malgré le fort dénivelé monté tout droit et les chaudes températures (-5°C) nous fermons nos parkas et enfonçons nos bonnets. Test de résistance de ma nouvelle parka au vent : réussit, pas la moindre entrée d’air.
Pose photos et demi-tourss. Au passage, arrêt à la cabane à Vanier prendre deux trois photos et récupérer la motoneige.
Nous passons ensuite la soirée avec Guillaume, au menu tortillas au poulet suivi d’une partie de carte.

Samedi matin,

Il neige.
Balade de deux heures avec Oumiak puis repas de midi. Nous passons le début de l’après midi à lire et à faire la sieste. Vers trois heures, Pierre arrive avec six touristes. Nous l’aidons à dételer les chiens, les ramener à leurs cabanes… Puis il reste deux traîneaux (avec leurs chiens) à ramener au Sky Hight Ranch. Pierre en prend un moi l’autre. Jérémie nous suit en motoneige afin de me ramener.
Les chiens de Pierre font n’importe quoi sauf courir. J’ai un mal fou à aller à son allure (trop lente), puis le dépasse en espérant que ses chiens soit motivés par le fait qu’il y a un autre traîneau devant. Cela marche sur cinquante mètres !!! Je continue donc tout seul. Je connais la route et les chiens aussi. J’arrive à bon port bien cinq minutes avant Pierre. Je ne sais pas si c’est moi que les chiens écoutaient aux bifurcations ou l’appel de la gamelle, mais ils y sont allés. Je l’attends à l’entré du chenil. Nous attachons les chiens, puis je rentre avec Jérémie.

Nous arrivons chez Ingabritt et Steve avec seulement une heure de retard. En rentrant, une magnifique odeur de mouton grillé nous assaille.
Nous préparons ensuite le reste du repas, qui s’avérera être un banquet.
Au menu :
- toast de morue fumée,
- petits radis, tomates, œufs durs,… à picorer,
- salade mesclun assaisonnée à l’américaine (sauce Cesar,…) ,
- gigot d’agneau avec une sauce sublime,
- jardinière de légumes,
- pomme de terre en robe des champs,
- fromage (brie et un norvégien dont j’ai oublié le nom)
- tiramisu
- digestif.

Le tout agrémenté de vin d’origine diverse : un chilien rouge (cabernet sauvignon), un d’Afrique du sud (cabernet blanc), un français (merlot). Tous très bon et différents.

Jérémie nous quitte à la fin du repas, pour rentré à Icy Waters car il travaille dimanche en emportant un ‘’Dogy-bag’’ pour le lendemain midi.
Nous continuons à discuter de chose et d’autre jusqu’en fin de soirée car il faut que nous allions nourrir nos meutes respectives. Le rendez vous est pris pour le lendemain soir pour finir les restes.

Dimanche matin,

J’ai mal dormi cette nuit, il fait trop chaud dehors (-2 à –5°C) et même avec poêle au minimum il faisait près de trente cinq degrés dans la cabane.
En ouvrant les yeux, c’est la tempête de neige. Il fait chaud (0°C), la neige fond sur le toit et des rivières coule entre sa jonction et les murs à un endroit.
En fin de matinée, je brave la neige collante qui tombe pour aller faire un rapide tour d’une heure avec Oumiak.
De retour, repas de midi puis lecture et sieste le reste de l’après midi ne pouvant pas faire autre chose. C’est la merde ce temps !!! On ne peut rien faire, le bois devient humide et à du mal à brûler… Trop chaud pour faire courir les chiens et la neige collante forme des glaçons entre leurs doigts se qui les empêchent de courir. Vivement les –20°C sec et beau.

En début de soirée, je me rends chez mes gentils voisins pour finir les restes de la veille, puis regarder un film. J’ai choisi Ratatouille. Je l’avais raté au cinéma en France l’automne passé. Regardé en anglais. C’est marrant et c’est la première fois que je vois un film consacré à la bouffe.
Se fut un week-end tranquille où le temps ressemblait plus à un Noël qu’au printemps.

mercredi 19 mars 2008

Un week-end fabuleux...

Vous ne devinerez jamais ce qui m’est arrivé ce week-end.
Tout d’abord un petit retour dans le passé pour vous rafraîchir la mémoire.

La semaine dernière, j'ai donc fait un tour d'une demi-heure de traîneau avec guillaume et Jérémie, j'étais à la direction pendant 10 mn, et les chiens n'avait qu'à suivre la piste. Donc pas difficile et en plus sur le lac, bien plat, bien droit.
Samedi matin, j'accompagne Pierre avec Jérémie pour amener 3 sleds à Sky high ranch (2 km). Juste à trouver l'équilibre, les chiens suivent ceux de pierre.
Et dimanche matin, on me donne un traîneau avec quatre chiens, chez pierre afin d'aller rejoindre guillaume qui habite dans une cabane au milieu de Fish Lake, plus de 10 km en tout avec des pistes en forêt et sur le lac. Facile les pistes, mais le truc c'est que je suis tout seul. Personne devant, personne derrière, personne sur le sled.... je ne sais même pas comment on dit à droite, à gauche et stop aux chiens à pierre. Il m'accompagne jusqu'au sky high ranch. Puis me laisse. Je lui demande confirmation pour les ordres de directions (djee pour la droite, Haaaa pour la gauche et Hoooo pour stop). Devant mois quatre tarés qui n'ont presque pas courut de l'hiver avec un chien de tête qui et très con dans sa cabane. Je n'ai aucune confiance en l'attelage et presque moins dans le bonhomme. J'ai faillis me rétamer dès le départ (au moins quatre G et un virage à angle droit). Mais non je tiens bon, remet le traîneau droit et cours comme un dératé tout en le tenant afin d'essayer de re-monter dessus. Quoi qu'il arrive, une seule chose : ne pas lâcher. Les chiens eux ne s'arrêtent pas. Situation rétablit, et voila mes athlètes qui filent pour rattraper ceux de pierre. Pression sur le frein et je garde le contrôle. Deuxième départ, 5 mn plus tard tout seul. Ils repartent au grand galop, m'écoute et ralentisse à ma grande surprise lorsque je crie hooo avant de traverser la route, puis je me laisse aller à pleine vitesse sur le lac, jusqu'à qu'ils ralentissent d'eux même et adopte le trot qu'ils peuvent tenir sur des centaines de Km s'ils ont été bien entraînés.
Arrivé devant la cabane à guillaume, il me faut un peu insister pour obtenir mon virage à gauche (sortie de la piste principale).
Ils ont cependant refusé d'effectuer le créneau que je demandais pour les garer devant chez lui. Donc, c'est simple, Guillaume à prit les deux chiens de tête et les à conduit à l'endroit désiré pendant que je pèse de tout mon poids sur le frein pour tenir les fauves.

Mais comment les fixer pour de bon afin qu’ils ne partent pas. Guillaume et Jérémie que j’ai levé de bonne heure en arrivant à 8 h 30 cherche partout une guide line (chaîne que l’on tend entre deux arbres où l’on accroche les chiens. Ils ne la trouvent pas. Comment les attacher, alors que deux d’entres eux sont connus comme la peste pour manger les harnais et ligne de trait qu’ils tranchent d’un seul coup de dents, ce que l'un d'entre eux fera peu de temps plus tard.
J'ai donc été quite pour aller au sled dog shope pour en acheter un nouveau (mais 'est pas trop cher 20€) en début de semaine.
Les chiens commencent à s’impatienter aussi, je décide de partir faire un tour sur le lac pour les calmer. Départ en beauté, ils obéissent maintenant au doigt et à l’œil. Au bout d’une boucle de dix km retour à la cabane en ne regrettant qu’une seule chose : c’est quatre chiens de plus à l’attelage afin de pouvoir conserver une le trot rapide pendant une distance plus longue. S’est plus que magique, pas un bruit, seulement la respiration des chiens qui la tête rentrée dans leur harnais courent à n’en plus finir.
Là pas de problème pour rentrer et me ‘’garer ‘’ devant la cabane, ils ont comprit la chose. Essayez la même chose avec une voiture ou un skidoo…

Repas de midi chez Guillaume puis après une série de jeu de cartes, on fait un tour en traîneau avec Jérémie. Un à l’arrière et un dedans. Mais il a neigé 5 cm pendant la journée et la piste n’est plus aussi bonne, à cela rajouté un traîneau chargé avec plus de 150 kg… C’est un peu beaucoup pour seulement quatre chiens. Ils tirent bien mais à un rythme relativement lent. Donc retour à la cabane. En route, les chiens accélèrent tout d’un coup sans raisons apparente. Quand soudain nous apercevons une colonie de perdrix des neiges (lagopèdes) au bord de la piste. Les chiens leurs donnent la chasse, mais nous les calmons et regagnons la piste. Je ne suis pas sur d’avoir fait le même choix si j’avais été tout seul sur le traîneau.

Après avoir posé Jérémie à la cabane à Guillaume, où l’attend son skidoo Je rentre en traîneau. Cette fois, les chiens m’obéissent bien et résistent à l’appel de la meute du ski high ranch et continue sur la route. Ils m’ont cependant quand même accordé un regard du genre ‘’t’es sur, on va pas aller voir les copains’’.

Après avoir dételer tout le monde, nourrissage de la meute puis de nous… Entre temps Jérémie m’a rejoint à la cabane à Pierre.

Ce fut un week-end fabuleux….

Impatient que le suivant arrive vite, surtout qu’il dur trois jours avec le vendredi saint qui est férié ici.

A bientôt,

En revanche, je n’ai pas de photos, c’est difficile de conduire en même temps que prendre des photos.

Matthieu.

mercredi 12 mars 2008

La vie à Fish Lake

Bonjour à tous,

Juste pour vous dire que je ne vous oublis pas, mais actuellement je vis dans une cabane en rondins de 16 m² sans eau ni électricité, juste en compagnie d'une cinquantaine de chiens de traîneaux c’est donc pas facile de trouver une prise Internet dans le coin.
Si je ne suis pas taré ! Après une journée à s'occuper de milliers de poissons, je passe encore deux heures à préparer la nourriture des chiens, leur donner, et ramasser les crottes si j'en ai encore le temps.

Sinon, ce week-end j'ai testé le chien de traîneaux avec Guillaume et Jérémie, c'est énorme....
Avec un peu de chance je repars ce week-end pour une expé à Coal Lake, avec au programme une centaine de km en traîneaux, pêche sous la glace et nuit dans une cabane de trappeur.


Il y a un poppy qui est tombé malade (diarrhée, mange pas...) je suis donc aller chercher conseil auprès de Hingabritt ma voisine qui en plus d'avoir une meute de chien à également fait une école vétérinaire en france. Elle m'a donné un produit à donner au chien. Problème, le chien ne veut pas lécher la cuillère, il faut donc que je lui ouvre la bouche pour lui faire ingurgiter le produit. En réalité, pas la bouche, on écarte seulement les lèvres à la limite de la commissure et on laisse couler le médicament. Celui si, étant sucré et sentant fortement la vanille (les chiens en raffolent, il parait) le chien avale sans problème. Problème à suivre...
De plus dans la liste des emmerdes, les chevaux de Wendy qui viennent brouter toutes les nuits la pailles des niches des chiens, ont cassé une barrière servant d'enclos pour les petits chiens. Heureusement qu'il n'y a personne dedans pour le moment, mais de la menuiserie à faire ce soir.


Hier soir, j'étais au cinéma avec Hingabritt et Steve (qui sont actuellement mes voisins), cela faisait un peu descente des trappeurs en ville. Arrivée au cinéma dans les mêmes vêtements que ce que j'ai utilisé pendant la journée pour travailler mais également pour nourrir les chiens. Vous imaginez le cocktail. Un gars qui sent le poisson et avec quelques milliers de poils de chien par-dessus. Mais cela ne semblait choquer personne....
On a regardé 10 000 BC, c'est un film sur la vie d'une peuplade d'homme préhistorique qui part à la recherche d'une partie de son clan fait prisonnier par des barbares. S'est pas mal, et à ma grande surprise, j'ai même compris la majorité des répliques.

A bientôt,

Matthieu

lundi 3 mars 2008

Premier Weekend, sur les traces des chiens de traineaux

Samedi,
Départ en motoneige pour Fish Lake voir Guillaume et Pierre. Jérémie au volant et moi à l’arrière avec le sac de provision (bien lourd). Cela tangue dans tous les sens et manque de me renverser parterre. La lutte est difficile dans les virages mais nous vainquons et quelle récompense lorsqu’au sommet du mont Mac Intyre se dévoile la splendide chaîne de montagne de Fish Lake qui entoure le lac. Le tout saupoudré de quelques cm de neige fraîche tombée durant la nuit. Le ciel d’un bleu immaculé rend le tout indescriptible… Bref, c’est capoté cet affaire !!!
Passage par de petits trails qui serpente entre les bosquets de saules permettant la découverte d’une multitude de traces en tous genres.

Repas de midi chez Guillaume, pâtes à la bolognaise pour changer… L’après midi, randonnée en snowmobile dans le bush à la recherche de quelques bûches pour le feu. En fin d’après midi, alors que nous jouons tranquillement au carte (Rami) arrive un gars au cheveux roux, long, avec une barbe qui les dépasses presque. Bref, la dégaine du parfait trappeur. Avec lui, un australien à la limite de la surgélation. Alors qu’il ne fait que – 10°C. Mais ils ont peiné durant longtemps dans la neige profonde afin d’extraire leur motoneige qui c’est enfoncée dans la neige. Etant mal équipé, il en a chargé de toute part. Opération décongélation du bonhomme à commencé presque assit sur le poêle pour finir avec un bon verre de rhum. Birsh, (le trappeur), qui habite sur la Fish Lake road, nous invite ensuite à passer la soirée chez lui avec Guillaume et sa copine Kristy.
En arrivant chez lui nous découvrons une magnifique maison en bois qu’il a construit lui même. Au repas des tortillas végétarien (on avait pas de viande) accompagné de liqueur en tous genres. Toutes plus ignobles les une que les autres excepté le vin de rhubarbe. En effet, le bonhomme est un ‘’expert’’ des macérations (gnole au piment, au saule,…). Fin de la soirée autour d’un grand feu par près de –20°C, puis retour chez Guillaume pour passer la nuits. Jérémie a eu la gentillesse de m’offrir le canapé de la cabane alors que lui a dormi parterre en compagnie de Spice le chien de Guillaume.

Dimanche,

Levé en milieu de matinée, puis Pierre (le gars des chien de traîneaux : voir deux frenchies au pays des grizzly), vient à passer. Il nous propose de le retrouver chez lui au alentour de midi pour l’aider à atteler trois traîneaux car il part accompagner des touristes pour l’après midi. Redécouverte du personnage qui n’a pas changé sauf qu’il est rasé et surtout qu’il ne boit plus d’alcool. Sa cabane qu’il a déménagé et sablé cet été, est maintenant resplendissante et même l’intérieur est bien rangé. Les chien sont toujours là pour la majorité, la Kluane (son meilleur chien de tête) aussi tendre et affectueuse… Mais où est donc Sisko ? Vous vous souvenez, se magnifique petit chien blanc qu’il nous avait confier l’été 2006. Trop aimable pour devenir chien de traîneau, il est devenu un chien de compagnie (vendu)… Une bonne suite pour ce magnifique poppy qu’il était à l’époque.
Après avoir préparé les chiens, en attendant les touristes qui avait plus d’une heure de retard, je suis allé rendre visite à Hingabritte et Steve qui habite juste derrière Pierre. Après les retrouvailles, j’ai le droit à la visite du chenil ou demeure une magnifique meute de 22 chiens tous plus beau les uns que les autres. Aie aie aie l’anglais est dur à revenir…
Retour chez pierre qui vient de recevoir ses clients, un québécois et une magnifique jeune femme de Vancouver. En tant que français galant, Jérémie s’est chargé de retenir son traîneau pendant l’attelage des chiens et la première centaine de mètres, et moi du québécois.
Une fois tout le monde partit, Wendy la propriétaire du Sunshine Valley Ranch , nous prépare un delicieux « hot dog » qui est le bien venu, en effet nous n’avons quasiment rien mangé depuis la veille au soir. Et ça fait faim !!!!!
Ensuite, retour à Icy waters en fin d’après midi en passant par un joli trail en direction de Jackson Lake, puis de la pisciculture. La deuxième parties est un véritable champs de bosses ou nous volons littéralement sur le skidoo. En route, nous croisons de belles cabanes en bois rond construite avec des rondins de gros diamètre. Le rêve…
A plus pour de prochaines aventures,

Jérémie et Matthieu.

samedi 1 mars 2008

Samedi 1 mars

A neuf heures: -25°C (ça commence à faire froid)

Au programme :
Direction fish lake avec Jérémie en motoneige (il s'en ait acheté une) pour passer la journée ou le week-end chez Guillaume, Pierre et leurs chiens.

A bientôt si on revient non dur !!!