Le blog était bien silencieux les derniers temps et pour cause… Cela fait maintenant 1 mois que nous avions promis a Matthieu de rédiger cette page, de vous raconter notre découverte du Grand Nord canadien, nos aventures en traineau…
Nous ? Effemburen, Tonton, PC et moi, Momoduport, pour les lecteurs assidus des commentaires de ce même blog. Partis rendre visite à Matthieu et Adrien, et à Oumiak bien sur, la p’tite dernière de la famille, découvrir leurs amis, leurs teams, leur région d’adoption …Un mois que nous sommes rentrés ! Mais une partie de nous est encore là-bas… Et dur, très dur de raconter en quelques lignes toutes ces rencontres humaines, ces personnalités originales, vraiment pas habituelles ici en France…
Pierre notre guide au rire qui fuse -surtout quand le trou à neige se tasse sur Momoduport ( !), et aussi Christelle, Ingabrit et Steve, sans oublier les trappeurs… Quelles connaissances d’une nature encore à peu près épargnée, pas toujours facile ! Des trajectoires et des choix de vie qui interpellent, qui interrogent, qui suscitent le respect. Surtout pour moi, l’écologue de service !Impossible de raconter la rencontre avec tous ces chiens ! Ceux de Pierre… Roxy la fofolle, Polar le nounours, Kluane à l’œil blanc et visiteuse nocturne, Tucker le grignoteur, Check-ça la maman, Kodiac le Papy attachant… 
Ceux d’Adrien, Bluto le goinfre, le puissant Grover, Lefty à l’oreille perdue… Ceux de Matthieu, Holly la délicate mais frileuse, et bien sûr, la timide et blanche Oumiak. 60 chiens au bas mot, avec chacun son caractère particulier, tels des humains… Des timides, des peureux, des goinfres, des râleurs, des pleins de bonne volonté, des douillets, des chieurs… Chose incroyable, malgré des sacrés gabarits, ils ne montrent aucune agressivité envers l’homme, et surtout pas envers le touriste moyen qui tire sur les papattes pour mettre le harnais, ou qui oublie de pousser quand ca monte ! On ne les entend quasiment pas sauf… sauf quand sortent les traineaux et les harnais… ou quand on arrête le traineau… Alors là, le sauvage en eux se réveille, c’est l’appel qui monte en hurlements! Et si, par un méchant hasard, 2 équipages se rencontrent, soyez sur vos gardes, ces adorables trésors peuvent se transformer en teignes hargneuses … Et puis, comment raconter ces lumières bleutées (même des aurores boréales à 6h du matin, n’est-ce pas Tonton ?), 
ces reflets sur la glace, ces ciels rosissant au couchant quand le froid mort les joues? 
Le crissement de la neige et la respiration des chiens ? 
Les cris des oiseaux gris (Jack quelquechose) ? Il faut l’avoir vécu, senti, entendu, l’odeur des crottes des chiens en pleine lancée (beurk), le craquement du feu dans la neige, la nuit étoilée sur Fish Lake, le petit déjeuner dans la cabane à Vanier quand Matthieu nous concocte des pancakes au sirop d’érable…
La cabane à Vanier reste vraiment un endroit magique que l’on a du mal à quitter et où l’on souhaite revenir pour plus longtemps. Non seulement pour ce à quoi elle a servi mais aussi son site ensoleillé, son relatif confort et 
… son habitante poilue (salut à Mimi -moustaches grillées’).
Bravo et merci à tous ceux qui l’entretiennent (la cabane bien sûr, pas la souris). Qu’ils continuent à en prendre autant soin, elle le vaut bien !Quelle griserie quand nous avons quitté Fish Lake pour Coal Lake et 4 jours de rando avec nos chiens, 2 jours de bivouac… Une grosse impression d’aventure, un frisson d’excitation et une petite boule au ventre ‘Y arriverai-je ?’… Dormir le chauffage coupé et les fenêtres grandes ouvertes pendant les mois de décembre et janvier (à Toulouse, je vous rassure !) aura-t-il été un entrainement suffisant ? A la queue-leu-leu, Pierre et Matthieu en tête, nous avons attaqué la grimpette, poussant et soulageant les chiens, tirant la langue aussi, avec tout le barda… 
Un vent balayait la poudreuse, rendait l’ambiance des plus hivernales et fantastique ! Chutes dans la poudreuse, glissades, crispations, la progression était physique ! Puis, une fois arrivés, il a fallu monter la tente malgré le vent,
faire la soupe des chiens, alimenter le feu, nourrir les fauves, nous nourrir (ah, ce chili con carne fait maison, mon meilleur ami du moment !) 
et enfin s’allonger au chaud dans d’énooooormes duvets -40°C… 
La nuit dans le trou à neige est également un souvenir unique : la construction (merci beaucoup, Pierre, c’était vraiment un rêve !), l’aménagement douillet avec des branches d’épinette, la fuite de Matthieu, agacé par les avalanches de poudreuse sur le nez et par le manque de place (euh sorry Matth), la visite amicale de Kluane au milieu de la nuit (drôle de sensation, la léchouille baveuse, entre 2 jets de poudreuse !) et le lever glacé au premier jour ! 
Bref, nous avons passé une semaine fantastique, inoubliable…
Avec, au programme Fish lake, les Bonneville lakes, Coal Lake et Granger, puis retour à la cabane à Vanier… 
Avec chacun son traineau (entre 4 et 6 chiens pour les néophytes, 8 pour Matthieu) et une moto des neiges pour Pierre, du bois, une tente, un fourneau, de la nourriture pour tous (2 pattes ou 4 pattes), cannes à pêche, thermos et scie pour … les tartines du petit déjeuner … 
Bravo pour l’organisation sans faute et merci ! Une sacrée semaine qu’on voudrait bien refaire l’an prochain…
Ceux d’Adrien, Bluto le goinfre, le puissant Grover, Lefty à l’oreille perdue… Ceux de Matthieu, Holly la délicate mais frileuse, et bien sûr, la timide et blanche Oumiak. 60 chiens au bas mot, avec chacun son caractère particulier, tels des humains… Des timides, des peureux, des goinfres, des râleurs, des pleins de bonne volonté, des douillets, des chieurs… Chose incroyable, malgré des sacrés gabarits, ils ne montrent aucune agressivité envers l’homme, et surtout pas envers le touriste moyen qui tire sur les papattes pour mettre le harnais, ou qui oublie de pousser quand ca monte ! On ne les entend quasiment pas sauf… sauf quand sortent les traineaux et les harnais… ou quand on arrête le traineau… Alors là, le sauvage en eux se réveille, c’est l’appel qui monte en hurlements! Et si, par un méchant hasard, 2 équipages se rencontrent, soyez sur vos gardes, ces adorables trésors peuvent se transformer en teignes hargneuses … Et puis, comment raconter ces lumières bleutées (même des aurores boréales à 6h du matin, n’est-ce pas Tonton ?), ces reflets sur la glace, ces ciels rosissant au couchant quand le froid mort les joues? Le crissement de la neige et la respiration des chiens ? Les cris des oiseaux gris (Jack quelquechose) ? Il faut l’avoir vécu, senti, entendu, l’odeur des crottes des chiens en pleine lancée (beurk), le craquement du feu dans la neige, la nuit étoilée sur Fish Lake, le petit déjeuner dans la cabane à Vanier quand Matthieu nous concocte des pancakes au sirop d’érable…La cabane à Vanier reste vraiment un endroit magique que l’on a du mal à quitter et où l’on souhaite revenir pour plus longtemps. Non seulement pour ce à quoi elle a servi mais aussi son site ensoleillé, son relatif confort et … son habitante poilue (salut à Mimi -moustaches grillées’). Bravo et merci à tous ceux qui l’entretiennent (la cabane bien sûr, pas la souris). Qu’ils continuent à en prendre autant soin, elle le vaut bien !Quelle griserie quand nous avons quitté Fish Lake pour Coal Lake et 4 jours de rando avec nos chiens, 2 jours de bivouac… Une grosse impression d’aventure, un frisson d’excitation et une petite boule au ventre ‘Y arriverai-je ?’… Dormir le chauffage coupé et les fenêtres grandes ouvertes pendant les mois de décembre et janvier (à Toulouse, je vous rassure !) aura-t-il été un entrainement suffisant ? A la queue-leu-leu, Pierre et Matthieu en tête, nous avons attaqué la grimpette, poussant et soulageant les chiens, tirant la langue aussi, avec tout le barda… Un vent balayait la poudreuse, rendait l’ambiance des plus hivernales et fantastique ! Chutes dans la poudreuse, glissades, crispations, la progression était physique ! Puis, une fois arrivés, il a fallu monter la tente malgré le vent, faire la soupe des chiens, alimenter le feu, nourrir les fauves, nous nourrir (ah, ce chili con carne fait maison, mon meilleur ami du moment !) et enfin s’allonger au chaud dans d’énooooormes duvets -40°C… La nuit dans le trou à neige est également un souvenir unique : la construction (merci beaucoup, Pierre, c’était vraiment un rêve !), l’aménagement douillet avec des branches d’épinette, la fuite de Matthieu, agacé par les avalanches de poudreuse sur le nez et par le manque de place (euh sorry Matth), la visite amicale de Kluane au milieu de la nuit (drôle de sensation, la léchouille baveuse, entre 2 jets de poudreuse !) et le lever glacé au premier jour ! Bref, nous avons passé une semaine fantastique, inoubliable…
Avec, au programme Fish lake, les Bonneville lakes, Coal Lake et Granger, puis retour à la cabane à Vanier… Avec chacun son traineau (entre 4 et 6 chiens pour les néophytes, 8 pour Matthieu) et une moto des neiges pour Pierre, du bois, une tente, un fourneau, de la nourriture pour tous (2 pattes ou 4 pattes), cannes à pêche, thermos et scie pour … les tartines du petit déjeuner … Bravo pour l’organisation sans faute et merci ! Une sacrée semaine qu’on voudrait bien refaire l’an prochain… Dis, Matthieu, t’es libre en février 2010 ?
Momodu port
