mardi 23 mars 2010

Ice Fishing de ci de la ...

Bonjour,

Attention, deux pages de blog posté a la suite. Une sur la fin du voyage au Yukon de mes parents et celle ci sur nos sortie de peche...

Un nouveau francais, Cyril, est arrivé a Icy waters en stage dans le cadre de sa licence pro aquaculture...

Etant donné que je n'ai plus la chance de courrir les chiens de Pierre ces derniers temps en raison de la forte saison touristique, il a fallut se rabatre sur d'autres activités... Notament la peche sous la glace dite peche blanche au quebec ou Ice fishing en anglais.



Notre premier weekend, c'est deroulé au lac laberge. Au programme un beau petit campig trip avec nuit a a belle etoile et accesoirement un peu de peche aussi !! Nous ciblons notament une espece, que je n'ai pas encore eu la chance d'attraper, la lotte ou burbot en anglais.

Pierre Yves, un ami musher mais aussi grand pecheur nous accompagne... Le rendez vous est donné au samedi en milieu de matiné a Icy Waters pour avoir le temps de ce rendre sur les lieux et de pecher la truite un peu aussi ...

A midi, nous sommes encore entraint de finir de fabriquer nos support de ligne pour pecher la lotte. La loi au yukon, nous autorise a mettre chacun 10 lignes pour attraper se poisson bizard qui ne mord que la nuit.





Un peu plus tad, nous voila rendu au bord de ce fameux lac, dont tout le monde dit tant de bien... Mais ou aller ??? Le lac fait 65 km de long pour une dizaine de large !!! Nous privilégions la proximité avec un acces routier, car n'ayant pas de moto neige avec nous il nous est difficile d'arpenter de grande distance.



Nous marchons ensuite sur la glace pendant une bonne 20ene de minutes, jusqu'a une zone estuarienne qui semble pechée de temps en temps a voir le nombre de trous qu'il y a dans le glace... Nous commençons alors notre gros travail de forage... Creuser 30 trous dans toutes les directions, en esperant que les lottes soit en dessous....
Le montage relativement simple consiste a une plombé simple avec un gros hamecon 2/0 sur lequel est mi un appat, des eperlans et des ombles chevalier dans ce cas...

Une fois cette dure labeur realisée, il ne reste plus qu'a attendre et aller relever les lignes de temps en temps pour s'assurer que le ligne est bien exempte de poissons... Dans le cas contraire, ce qui est quand meme assez rare, voir tres rare, une lutte sans merci ce deroule entre le pecheur et ce petit poisson...

Mais que faire durant toute cette attente ??? Apero, repas de soir, dijestif,... Bref presque comme les carpistes !!! Sauf que eux ils n'ont pas les aurores boreales pour les faire rever !!!



Petite nuit a la belle, par -5°C... Une premiere pour Cyril, qui etait peu confiant de devoir dormir dans la neige... Meme avec le sac de couchage -40°C que je lui ai preter...

Mais par chance, au matin, le verdicte est tomber.... Il a pas eu froid !!!! Oufffff !!!

Lever avec le jour (ou un peu apres...)... Nous courrons pleins d'espoir retirer nos lignes. A chaque trous, c'est le suspense !! Y aura t il un poisson au bout !!!
Mais au fur et a mesure des trous, la frenesie nous perd pour finir par disparaitre lors de la remonte de la derniere ligne... Pas une seule lotte !!! Que de travail pour rien !!! Pour passer le temps, nous pechons un peu a la verticale pour tenter d'attraper une de ces legendaires lake trouts ou cristivomeres... J'en decroche une assez vite et puis plus rien...
Mais bon on ne va quand meme pas ce pleindre, car a la fin de la matiné Cyril en aura quand meme attraper une de pres de 64 cm et Pierre Yves une aussi de la meme taille...





Celle de Cyril, nous a d'ailleur donner du fil a retordre... elle etait plus large que la base du trou que l'on n'avait pas creusé proprement... Il a donc fallu l'elargir en ayant le poissons au bout de la ligne tout en prenant soin a ne pas couper la ligne... Ce qui nous a pris pas loin d'une demi heure.

Il est meme arrivé a Pierre Yves d'attraper une "petite" truite (comprendre lake trout) d'une 50ene de cm sur une ligne a lotte. Mais la loi est formelle, tout autre poissons que les lottes doivent etre remis a l'eau... Elle regagna donc son element !

Nous etions invité a manger chez Martine et Didier deux musher d'origine savoyarde qui sont instaler au bord de fox lake un lac voisin.
Nous passons l'apres midi chez eux, a refaire le monde du mushing et pour Cyril a decouvrir ce monde inconu pour lui...

Restant un peu sur notre faim en matiere de peche a la lotte, nous decidons de remettre ca tout les trois la weekend suivant mais dans un autre lac... En effet, Pierre Yves qui habite la region de Carcross peche un peu les lac voisin ou il lui est deja arriver d'attraper quelques petites lottes...
Nous avons donc rendez vous chez lui, il loue une cabane avec son amie Maren a "limp a long " kennel, le fief du grand William Kleehden un musher d'exeption qui a une jambe de bois !!
Et nous voila partis sur ce fameux lac en moto neige cette fois en esperant qu'il n'y ai pas trop d'overflow et que la glace tienne encore le coup... En effet, ces lacs du sud gelent tard dans la saison et degelent tot car ils sont sous l'influence direct du climat oceanique...
Mais pas de risque de passer sous la glace pour le moment si on evite les zones dangeureuse comme les arrivés de rivieres... Les 40 cm qui reste suffisent largement a supporter le poids de nous trois et de la moto neige...






Comment faire rentrer 3 personnes et un tat de materiel divers sur une motoneige ??? Ca pourrait devenir une stupide blaque... 2 a l'avant et un a l'arriere... Et le bazard ??? Sous les fesses de celui qui est derriere (dans le skimer, ou sorte de luge)...





L'aller se fait sans encombre, Cyril est juste un peu incomodé par moment par quelques morceau de neige qui decole...
Mais il ne fait pas froid du tout, la temperature est dans les positifs !!!



Nous arrivons sur les lieux de peche, a l'embouchure d'une petite riviere... Nous decouvrons aussi dans les parages une petite cabane, qui est en fait fabriqué a partir d'un vagon de train (les meme que ceux dans les westerns). Il faut dire que nous sommes au bord de la voie ferrée qui relie Skagway a Carcross... Mais nous ne sommes pas incomoder par le trafique, il est uniquement a but touristique et seulement durant la saison chaude !!!!
Elle nous habritera pendant la nuit et la chaleur de son poele nous sera appreciable !




Nous commencons notre opperation de forage, de nouveau une trantaine de trous pour mettre toutes les lignes a lottes et quelques autres pour pecher les truites a la verticale.
Mais c'est presque un plaisir que de forrer dans cette glace mince (40 cm) et bien tendre. Il faut environ deux minutes pour atteindre l'eau.
Cette fois, nous changeons egalement d'appat, optant pour des petits chinchards... A voir si les lottes les preferes que nos petits charr bien frais !!!

Nous profitons d'un bon repas du soir pour meubler un peu l'attente. Au menun moose et caribou fournis pas Pierre Yves. Les viandes sont suculante !!!!
En revanche, on decouvre que le poele fume enormement du fait qu'il n'a pas de porte. Donc nous voila improviser une porte avec un morceau de tole de bidon le tout maintenu pas une jointure de rail !!! Haaa Yukon, c'est quand meme fou, tu trouve toujours tout la ou il te le faut !!!!

Apres le repas, nous descendons verifier nos lignes... Au meme moment, la canne de Pierre Yves plie d'une facon impressionante. Apres un beau combat, la truite hesite un peu a rentrer dans le trou de glace, ce qui a pour surement pour effet de faire frotter la ligne contre la glace se qui provoque le decrochage du poisson. Dommage, c'etait vraiment un magnifique poisson surement plus de 80 cm de long pour pres de 4 kg... Mais bon, ce n'est que partie remise... Et petit poisson deviendra gros...

En controlant les lignes, je sors une belle lotte et une autre plus petite... Mais pas de chance pour les autres. Pas une tappe !!!

Retour a la cabane pour une bonne nuit... Les reves garnis en truites legendaires et lottes baleinesque...

La temperature fraichit pendant la nuit et me force a fermé presque entierement mon sac de couchage (la fermeture eclaire, pas la capuche)... Et au levé du jour, dehors, c'est un bon petit froid qui avoisisne les -25°C qui nous accueil... Tout ce qui etait liquide dans la cabane a gelé, la boueille de jus de fruits, les poissons attrapés la veille,....
Ca a aussi eu pour effet de creer une belle couche de glace de quelques cm d'epaisseur sur les trous. Il nous faut les degager a coup de hache en prenant soin de ne pas couper la ligne qui passe au milieu.
Et la surprise, c'est encore 3 lottes de plus qui vont sortir des profondeurs pour ma part et deux chacun pour Cyril et Pierre Yves...





Dans les petites anecdotes, il y a les deux lottes troncs d'arbres que nous avons attrapé Pierre Yves et moi... Deux minuscules petites lottes d'une vingtaine de cm mais qui se sont enroulés autours de branches... Ce qui a pour effet de faire croire a un gros poissons du fait du poid important et des coups de tete de l'animal dans la ligne... Et quel fou rire a la sortie...

Nous remettons nos lignes a lottes mais sans resultat... Ces betes la vivent la nuit et dorment le jour...

Nous continuons de pecher a la verticale, a vu pour certain... C'est quand meme impressionant de voir un poisson dans plus de dix metres d'eau tourner autour de sa cuillere...






Bref, a la fin de la journée, c'est cinq truites de tailles variable et pres d'une dizaine de lottes que nous avons attrapé.
Pour une fois que la chance me sourie a cette peche avec 5 lottes et 4 truites....






Sur le chemin du retour, charges comme des mules, nous avons la ''chance" de tomber sur une belle poche d'overflow... Resultat, le skimer qui se renverse, propulsant Cyril dans l'eau glaciale. Le pauvre, il n'a poussez qu'un cri : "mes appareil photos !!!! " . En effet, il vient de se doter d'un tout nouveau canon EOS 450 D qui etait entrain d'aprendre a nager dans l'eau glaciale... Mais plus de peur que de mal pour tout le monde, tout le monde est sauf meme le numerique... 






Par chance, la couche d'eau n'etant pas trop profonde une bonne 15 de cm au plus profond, nous pouvons resortir la motoneige facilement !!! 
Je garde encore en memoire ce terrible overflow dans lequel nous etions coinses des heures durant il y a un peu plus d'un an a Coal lake avec ma famille... Plus d'une trentaine de cm d'eau et -20 degres... 

Suite au prochain episode... Mais pour le weekend prochain, c'est surement un beau petit tour de chien de traineau en destination de Aligator Lake...

A bientot ,

Matthieu

Ps: n'oubliez pas de voir la fin du voyage de mes parents sur la page de blog precedente...

Photos : Cyril et Matthieu

De Rose Lake à Whitehorse … via Mud Lake : il faut bien revenir …

3ème et dernière partie...


18 février.

Pas d’attaques de loups ! Au lever, tous les chiens sont là, en forme et prêts à partir. Les whisky jacks (oiseaux curieux, impertinents et peu farouches) se délectent des restes de soupe renversée par les chiens.




Rose Lake s’étire entre les sommets de la chaîne côtière sous un soleil radieux. Ce lac s’illustre par une faible épaisseur de glace.





Toute l’équipe s’affaire pour préparer les attelages. Il faut en effet partir vite pour profiter de la fraîcheur matinale et faire le gros de la montée avant que la chaleur ne dégrade la neige et n’épuise les chiens.









C’est enfin le départ. Nous laissons derrière nous les sommets qui vers le sud font la frontière entre le Yukon et la Colombie Britannique, et un peu plus à l’ouest, celle avec l’Alaska.


La montée nous ramène sur le plateau labouré par les caribous. A présent, la piste serpente entre les saules et les chiens font des sauts imprévisibles afin d’éviter de s’égratigner le ventre.





La pente est raide. Nous avons encore en nous le souvenir de la descente brutale de la veille. Quelques instants de repos permettent aux chiens de reprendre des forces. Les traîneaux sont lourds et les mushers exigeants. …C’est une vie de chiens !






Par endroit, la piste est étroite et les traîneaux frôlent les arbres à toute vitesse. Dans les virages, le travail des wheel dogs (les plus proches du traîneau) est important car ce sont eux qui évitent d’un coup de rein la collision avec un obstacle. Cependant ce n’est pas toujours aussi simple et dans un virage un peu sec et en descente, nos traineaux respectifs s’encastrent dans un buisson. A peine libéré et sous la traction puissante de l’attelage, le traîneau fait un bond difficile à contrôler et c’est la chute. Françoise a la bonne idée de le lâcher et s’en sort bien. Les chiens s’arrêtent auprès de Pierre quelques dizaines de mètres plus loin. Marc s’obstine à tenir l’engin tout en suivant à plat ventre. Le tout s’arrête quant ses côtes s’encastrent dans une souche cachée sous la neige. La douleur est vive et l’individu plié en deux à la recherche de son souffle. Mais il faut poursuivre notre chemin !



L’air se réchauffe et la neige devient collante. Les chiens fatiguent et les humains également. Il est temps de s’octroyer une pause et de consommer quelques barres de céréales dont on finit par se lasser. C’est aussi l’occasion de couper du bois pour reconstituer la réserve de Mud Lake, … ce qui n’arrange pas le poids des traîneaux et les côtes de Marc.







Au bord du chemin, des lagopèdes s’envolent. Quelques minutes plus tard retentissent des coups de feu. En effet, Matthieu avait pris un peu de retard et posé son fusil sur le traîneau (un Verney Carron « for ever » à canons superposés qu’Adrien lui a confié en attendant son retour). Suspens …

Quant à nos chiens, ils n’ont guère apprécié ce manège et dans l’énervement Tucker et Toupie en profitent pour cisailler des tug lines d’un coup de dents. Fort heureusement nous avions préparé pas mal de lignes de remplacement la veille au soir.

Matthieu nous rejoint enfin avec un grand sourire, apparemment pas bredouille.




Il est près de 16 h quand nous retrouvons Mud Lake et sa cabane 4 étoiles. Ne rêvons pas, il est hors de question d’aller plus loin aujourd’hui et d’atteindre la cabane à Vanier que nous ne pourrions rejoindre que tard dans la nuit. Les chiens sont épuisés. Il faut rapidement les nourrir et un nouveau départ ne serait envisageable que deux heures plus tard. Aussi, nous décidons de reprendre possession des lieux.



Matthieu nous dévoile son tableau de chasse. Il est fier… et nous aussi ! Les lagopèdes sont dépecés selon une technique extrêmement rapide et efficace. Il n’y a plus qu’à trancher les filets. Le tout est préparé avec une sauce au sirop d’érable. C’est digne d’un grand chef et notre abri se transforme en un restaurant étoilé au guide Michelin… La nuit aussi sera bien étoilée et très froide.







19 février.

Au petit matin, le mercure affiche -18°C. Pierre déboule dans la cabane, alors que nous sommes encore au fond de nos duvets. A sa démarche, nous comprenons qu’il n’a pas réussi à enfiler ses bottes : elles sont complètement gelées comme le reste de ses vêtements, du fait de l’humidité de la journée précédente. Il faut vite allumer le feu pour réchauffer (dégeler ?) notre guide. Matthieu dort encore profondément lorsque nous l’extirpons de son sommeil.






La journée s’annonce très ensoleillée et nous préparons notre départ. Alors que tout le monde est prêt, les chiens se mettent brutalement à hurler et nos regards se croisent chargés d’interrogations. Immédiatement les loups répondent: Ouuuuu ! ils semblent être très proches. Pierre saute sur le toit de la cabane et scrute méticuleusement les alentours. Il y a en effet à peine quelques semaines qu’il a sauvé in extremis le chien Eddy des dents d’un loup deux fois plus gros que lui, en le chassant à coups de pieds. Il est aussi conscient du fait que si toute une meute attaquait, cela pourrait tourner mal, même si la rumeur veut qu’ils ne s’en prennent qu’aux chiens…. Et sans chiens que deviendrions-nous ?

Finalement, nous ne les verrons pas, probablement cachés dans les fourrés voisins. Il faut partir vite. Les chiens sont très nerveux et le départ est fulgurant.




Quelques kilomètres plus loin, la tension se relâche et nous pouvons contempler Mud Lake une dernière fois avant qu’il ne disparaisse derrière un col. Nous faisons à présent route vers le nord pour rejoindre Fish Lake avec de belles montées en perspective avant de voir notre destination finale.



Nous croisons une colonie de plus de 20 motoneiges qui prennent le chemin en sens inverse. Après discussion avec les conducteurs, il s’avère que ce sont des Rangers du district qui partent en « séminaire » à Rose Lake. Les motoneiges et leurs remorques sont lourdement chargées (notamment de carburant) et les équipages peinent dans les fortes pentes. Les pistes sont endommagées par les chenilles, mais les croisements se font sans problème, dans la mesure où les motoneiges s’arrêtent dès qu’un traîneau arrive. Est-ce là une règle ou un gentleman agreement ?

Nos chiens profitent de ces pauses pour se rouler dans la neige car la température commence à grimper.


Nous ne verrons en revanche aucun animal ce jour là, ce qui ne veut pas dire qu’ils n’étaient pas au bord du chemin.

La piste se poursuit au travers de paysages magnifiques. Les sommets sont si nombreux que très peu portent un nom. Ibex Mountain est notre sommet préféré. Il nous fait penser à un ancien volcan, ce que nous avons pu vérifier sur Wikipedia.

Comme nous l’avons pratiqué tout au long de notre périple, Pierre ouvre la piste, suivi de Françoise puis de Marc et Matthieu ferme le convoi.









Arrivés au col, nous voyons apparaître Fish Lake et marquons une pause avant d’affronter la descente. La vue du lac mythique de Whitehorse est certes rassurante mais nous annonce aussi la fin de l’aventure …






La glisse sur le lac gelé est l’occasion de faire quelques photos de famille des attelages respectifs.






La traversée du lac de jour nous permet aussi de voir un des itinéraires qui permet d’accéder à la cabane à Vanier, ainsi que la piste qui mène aux Bonneville Lakes.



De retour chez Pierre, nous admirons sa cabane ainsi que sa nouvelle réalisation en rondins qui lui permettra d’accueillir prochainement des touristes. Et c’est autour d’une fondue savoyarde que nous clôturons notre expédition au Yukon, en compagnie de Wendy et d’un couple Belge qui s’apprête à partir pour la dixième fois avec Pierre et ses chiens qui n’ont plus de secret pour eux.









Merci à Pierre pour son professionnalisme, sa convivialité et son excellente connaissance du terrain.

Merci à Matthieu pour ses talents d’organisateur, de cuisinier et … de chasseur.

Merci à Polar, Cousteau, Mickey Mouse, Kluane, Reeko, Dancer, Tucker, Toupie, Skookum …Oumiak et tous les autres, pour leur courage, leur persévérance et leur affection.


Le Yukon ? Rude et grandiose à la fois !


Pour finir, et pour mieux suivre notre périple, … une carte couvrant la zone de Fish Lake à Rose Lake.